Donderbergh

Du haut de ses trois étages, le bâti­ment offre une expres­sion ludique et dynamique, à l’image de sa fonc­tion d’école mater­nelle. Pour le con­fort de ses occu­pants et dans une démarche de respect de l’environnement, de nom­breuses mesures de per­for­mance énergé­tique ont été mis­es en œuvre, tant au niveau archi­tec­tur­al que technique.

L’idée de l’architecte était de créer une volumétrie com­pacte, en y ajoutant une légère rota­tion des parois les unes par rap­port aux autres, pour un ren­du esthé­tique plus riche.
Plusieurs patios ont été creusés dans ce vol­ume pour créer des ter­rass­es en hau­teur et offrir aux enfants un espace extérieur directe­ment en con­tact avec leurs class­es. Ces découpes per­me­t­tent égale­ment à la lumière de ren­tr­er plus en pro­fondeur dans le bâti­ment. Par ailleurs, elles sont suff­isam­ment étroites pour éviter des apports solaires exces­sifs en été, ce qui entrain­erait de la sur­chauffe dans les class­es. Le reste des ouver­tures vers l’extérieur a été pen­sé spé­ciale­ment pour les enfants: cer­taines fenêtres sont placées suff­isam­ment bas pour leurs offrir une vue vers le parc. De l’extérieur par con­tre, il n’y a pas de vues directes vers les class­es, ce qui per­met de garder une ambiance privée à l’intérieur.

Le bâti­ment est com­posé de 7 class­es, de salles d’activités com­munes, d’un réfec­toire équipé, d’une salle de psy­chomotric­ité, d’une bib­lio­thèque, d’une salle de sieste et d’un amphithéâtre.

Au-delà de leur rôle d’école mater­nelle, le souhait de la ville de Brux­elles était que ces espaces soient égale­ment conçus pour accueil­lir des fêtes de quarti­er, des activ­ités en soirée, des évène­ments locaux, des stages d’été, etc. Les espaces intérieurs ont été pen­sés pour être flex­i­bles et adapt­a­bles en fonc­tion de l’occupant, dans le but de ren­dre pos­si­ble cette mix­ité fonctionnelle.

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