Nous avons par­cou­ru les sources d’énergie renou­ve­lable dans le numéro 11, en avons estimé leur poten­tiel max­i­mal et, de cet exer­ci­ce, ressor­tait l’inévitable néces­sité de réalis­er une économie d’énergie con­sid­érable. Le pas­sif n’est donc pas un excès injus­ti­fi­able mais bien une étape néces­saire à l’atteinte d’une fil­ière énergé­tique 100 % renou­ve­lable. Après avoir analysé la thé­ma­tique de la pro­duc­tion d’énergie, il est à présent temps de se pencher sur la ques­tion du stockage.

> Qu’il soit à court terme (quelques heures) ou à long terme (saison­nier), le stock­age d’énergie est la pièce man­quante du puz­zle qui per­met de dress­er un tableau com­plet dans lequel la sur­pro­duc­tion et les inter­mit­tences dues aux vari­a­tions météorologiques ne représen­tent plus une con­trainte au déploiement des modes de pro­duc­tion renouvelable.

> Au sein de ce numéro, nous par­courons donc les dif­férentes tech­nolo­gies de stock­age jugées tech­nique­ment et économique­ment viables. La liste n’est peut-être pas exhaus­tive, mais elle tente de dress­er un tableau le plus com­plet pos­si­ble des solu­tions disponibles pour le stock­age à court terme et à long terme, à petite et grande échelle et de puis­sances différentes.

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